Thursday, January 31, 2013

To Walk Published in Otoliths 28


It's very warm. There was blue sky yesterday & more predicted, but the river is due to peak later on today at major flood levels. The highways to the west & southwest are both cut, & the main highway south has only just reopened & is only passable with "extreme caution." There are minimal fruit & vegetables available apart from some local pineapples, fresh bread & milk are rationed to one loaf / container per customer at the local supermarket, eggs & meat are scarce, & bottled water & longlife milk are gone almost immediately they arrive. The fiber-optic cable & its backup connecting this part of the world with the southern parts of the continent were both washed away over the weekend which meant no internet or cell phone connectivity for several days, though they've now been restored.



But the USPS insists that the journal must go through. So, with no further fanfare, the summer, 2013 issue of Otoliths—#28—has just gone live, with work from Alexander Jorgensen, Paul Dickey, Felino A. Soriano, Alexandra Yurkovsky, Jim Meirose, Simon Perchik, nick-e melville, Tim Suermondt, Mark Melnicove, Adam Aitken, bruno neiva, Philip Byron Oakes, Dane Karnick, Howie Good, Walter Ruhlmann, John Crouse, M. Pfaff, John M. Bennett, William Garvin, Michael Farrell, Willie Smith, Jack Galmitz, Craig Scott, Raymond Farr, Carlyle Baker, Patrick James Dunagan, Sheila E. Murphy, Reed Altemus, Micah Cavaleri, Tom Beckett, Tony Brinkley, Bobbi Lurie, Tom Pescatore, Cecelia Chapman, Tony Beyer, Lakey Comess, George McKim, Steven D. Stark, Orchid Tierney, David Dick, Colin Herd, Michael Caylo-Baradi, Lee Slonimsky, Chris D'Errico, Susan Gangel & Terry Turrentine, Catherine Vidler, John Pursch, Stephen Nelson, Leigh Herrick, Jeff Harrison, Volodymyr Bilyk, Charles Freeland & Rosaire Appel, Márton Koppány, Alyson Miller, sean burn, Donna Fleischer, Bogdan Puslenghea, Paul Pfleuger, Jr., Joel Chace, Bob Heman, Scott Metz, Ed Baker, J. D. Nelson, Nicolette Wong, Michael Brandonisio, Lance Newman, Sam Moginie, Kit Kennedy, Samit Roy, Sam Langer, Aditya Bahl, Cherie Hunter Day, Shazia Hafiz Ramji, & Michael Gottlieb.

& never one to let the opportunity for a pun pass by, let's just say that this issue's come out under floodlit conditions.

Tuesday, January 22, 2013

Des poèmes en français dans Le livre à disparaître



Extrait de la présentation sur le site:
"Pourquoi disparaître ?
Fondée en 2012, Le Livre à disparaître est une revue littéraire consacrée au thème de la disparition.

Polygénérique, elle publie de la fiction, de la poésie contemporaine et des textes plus expérimentaux. Elle accueille des écrivains reconnus et de nouveaux auteurs. Des créations visuelles s’intègrent également à l’ensemble.

Revue-concept en forme de one shot, la revue a pour particularité - en corrélation avec son thème - d’être éphémère et de disparaître après la publication de son premier et unique numéro.

Elle est gratuitement consultable et téléchargeable dans sa version numérique. On peut également la commander dans sa version papier.

Directeur de publication : Romain Giordan
romain.giordan@laposte.net
Copyright : les auteurs/Le Livre à disparaître
Illustrations site : Anne Van der Linden"


Lire la revue
Version numérique (gratuite) :
Feuilleter la revue

Version papier :
Commander la revue 

Monday, January 21, 2013

Saluvas from Maore in the NCR

Almost two years after its acceptance and eighteen months after being published in Revival Poetry Journal, Dublin, this poem has finally been published in the North Chicago Review. It was a time when I submitted simultaneously the same poems to several publishers/editors just to make sure they would be accepted.
I still do mind you, but try to be more careful not to have the same poem accepted by two different publishers: north-American editors don't like it. I guess their laws are tighter than European's.

I spotted many other poets I am most acquainted with: Christopher Barnes, Ay'ara Stein and SJ Fowler.

You can order a copy of this review from their website.

Wednesday, January 16, 2013

Poésies incomplètes, Régis Belloeil, éditions Le Citron Noir


Il m'arrive trop peu souvent d'écrire des notes de lecture sur les livres que je lis. J'avais arrêté cette activité lorsque je m'étais pris un mur de face il y a plusieurs années, juste avant de mettre mauvaise graine en sommeil et qu'elle ne renaisse sous le titre mgversion2>datura.

Je le fais en réalité volontiers lorsqu'il s'agit de livres dont les auteurs sont des personnes que je connais au moins un peu soit parce que je les fréquente depuis plusieurs années dans une correspondance suivie, soit parce que j'ai eu l'opportunité de les publier, voire les deux.

Il m'est arrivé de publier Régis Belloeil dans les pages de mgversion2>datura. J'aime cette écriture simple, sans fioriture mais qui n'a pas peur des poils qui dépassent. Régis amènent son lecteur à des hauteurs éthérées, des beautés insoupçonnées, "Elisa" est un poème émouvant au plus haut point, mais il ne s'agit pas que d'émotion et de sentiments, mais bel et bien de pensées, de réflexions -- pas comme des brèves de comptoir mais du verbe réfléchir -- avant de le faire plonger de nouveau, le lecteur, dans le médiocre du quotidien, le morne, le triste, le sale, le désespoir, lui qui n'est "que lucide, incapable d'oublier/Crasse, égouts, béton/Emprisonnés/Sous la lumière des néons".

Ce chaud/froid, ces montagnes russes peuvent mettre mal à l'aise, surtout si la lecture a lieu un dimanche soir, période de la semaine la plus propice au spleen, mais aussi celle qui saura mieux nous faire pénétrer les abîmes d'un poète qui ne donne plus l'impression de croire en grand chose "J'ai cru pouvoir tout supporter/jusqu'au jour où je me suis réveillé/Habité par la haine."

Les images fortes qu'utilise Régis, je les admire: "Ma vie est cette petite fille/Aux yeux crevés/ Béant sur le monde." Je les envie même, elles sont si cinglantes qu'on s'y blesse parfois les yeux, le lecteur doit écarter le livre de son regard, le poser, attendre que la pensée, la vision s'échappe; le mal apaisé, la lecture peut reprendre.

Il y a une ou des femmes qui traversent ce recueil, mais sans jamais s'y arrêter, ou pour en partir, toujours.

La mort n'est jamais loin non plus: "Ma mort/ sera d'une beauté/ à couper au couteau" écrit le poète dans le poème "Ma mort". Il écrit aussi "Kill" - envie de tuer? Simple constat de la mort dans toute sa beauté froide et sanglante?  - "La mort électrique", et cette mort que le poète souhaiterait "Un dimanche/ Les magasins sont fermés/On s'fait chier/ Y'a que Drucker à la télé".

Il est aussi question de fantômes, d'ivresse et de doute.

Pourtant, il y a aussi de la vie dans ce recueil. La vie des autres, la vie des jeunes gens, de la jeunesse insolente desquels le poète est peut-être envieux, ou nostalgique. Ne dit-il pas: "Tu aurais souhaité/ Conserver en toi/ L'éclat de la jeunesse". Oui, nous vieillissons tous, et ça fait chier, mais ainsi va la vie. Etre fataliste ou hurler cette frustration d'entrer en décomposition encore debout, de savoir que l'inéluctable approche un peu plus de jour en jour. Régis a fait son choix.

La poésie de Régis est un couteau qui tourne dans une plaie béante - il n'y a pas de mal à se faire de bien, il n'y a pas de mal à se faire de mal non plus. Le masochisme est parfois nécessaire pour ne pas oublier que nous sommes des êtres vivants, doués de conscience sinon de raison et cette souffrance nous rappelle à notre condition humaine fragile et parfois si désespérante.

Régis Belloeil, Poésies incomplètes, éditions Le citron noir. Illustrations de Mathilde Lartige.

Friday, January 4, 2013

Best Wishes En Route for 2013

Maore art cover
What better way to start a new year than wishing people all around anything that can contribute to their happiness. A happy, wealthy, healthy, creative year to everyone that reads that blog, and all the others who certainly will one day.

Many things happened while I was away for some time. First, another poem from The Year the World Ended Not -- Mud Pie on My Mind -- was published by The Red Poppy Review here. That's another of Sandy Benitez' publications, she lately accepted another excerpt from this collection which foreword will be written by Karla Linn Merrifield -- a usual contributor to mgversion2>datura. She accepted to give her talented quill a go at this difficult task that writing a foreword for a book is.
Thank you Karla.

Then, I found more excerpts from my collection of poems in French Post Mayotte Trauma in Cathy Garcia's Nouveaux délits, issue 44, 2013 first term. This collection should also be published by Lapwing with a foreword by Patrice Maltaverne some time this year or the next maybe.

Indeed, Dennis Greig has kept his word and will publish Maore (from Mayotte) is a very short while.
This is so exciting. See cover above.

I owe all these people, and more, a lot, really.

This drives me to think about two of them with whom I started in that weird business of independent publishing. Thierry Piet and Frédéric Maire. I know Thierry is out there, somewhere, doing his business and running his blog, but I haven't had news from him for years. Frederic passed away exactly 10 years ago this year in September.

They both trusted in me and my writing and Frédéric who ran Press-Stances - both a journal and publishing business - published the collection that gives its name to this blog: L'orchidée noctambule, The Night Orchid.